| ONDE. n. f. Eau de la mer, d'un lac, d'une rivière, qui se déplace en faisant des rides plus ou moins grosses. Il est principalement d'usage en poésie et désigne l'Eau en général. L'onde claire, transparente, limpide, paisible, fugitive d'une source, d'un ruisseau, d'une rivière, d'un fleuve. Elle se regardait dans le cristal d'une onde pure. Il se dit particulièrement, dans le même langage, de la Mer. Sur la terre et sur l'onde. Le vaisseau vogue sur les ondes. Le soleil se cache dans les ondes, sort du sein de l'onde. L'onde amère. Les nymphes de l'onde. À la merci des ondes. Au gré de l'onde. Poétiq., L'onde noire, Le Styx, le Cocyte. Passer l'onde noire, Mourir. ONDES, au pluriel, se dit figurément de Ce qui présente une surface ridée, alternativement concave et convexe, ce qui a des variations alternatives de teintes qui ressemblent aux ondes de la mer. Moire à grandes, à petites ondes. Tracer des ondes. Des cheveux en ondes. Les ondes spirales des colonnes torses. Les ondes d'un bois veiné. En termes de Physique, Ondes sonores, Ondulations de l'air produisant le son. Ondes lumineuses, Ondulations du milieu éthéré élastique, dont on suppose l'existence et par lequel on explique les phénomènes lumineux. Ondes hertziennes, Ondulations du même ordre, produites par des décharges électriques et dont la découverte a rendu possible l'invention de la télégraphie sans fil. Longueur d'onde, dans un corps vibrant, se dit de la Distance que franchit le mouvement ondulatoire en se propageant pendant la durée d'une vibration. La longueur d'onde de la lumière violette est d'environ quatre dix-millièmes de millimètre. |