| FLÉCHIR. v. tr. Faire ployer, courber. Fléchir la tige d'un arbre. Fléchir quelque partie du corps. Le muscle qui fléchit la première phalange du petit doigt. Fléchir le genou, les genoux. Une baguette de fer fléchie et tordue. Fig., Fléchir le genou, les genoux devant quelqu'un, S'abaisser, s'humilier devant lui. Il signifie figurément Amener à compassion, toucher de pitié, attendrir, adoucir. Fléchir ses juges. Se laisser fléchir aux prières, par les prières. Il est inexorable, rien ne peut le fléchir. Son repentir devrait fléchir les curs les plus durs, les plus barbares. Fléchir la dureté, la cruauté d'un tyran, le courroux d'un maître. Il s'emploie aussi intransitivement et signifie Plier, se courber. Cette poutre commence à fléchir. Ce bois rompra plutôt que de fléchir. Fig., L'aile droite de l'armée fléchissait, Elle ne pouvait plus garder sa ligne, sous la poussée de l'ennemi. Il signifie figurément Se soumettre, s'abaisser. Tout le monde fléchissait devant lui. Tout doit fléchir sous les lois de la destinée. Fig., Fléchir sous le joug, S'y soumettre. Il signifie également Cesser de persister dans des sentiments de dureté ou de fermeté. Quoi qu'on fasse, je ne fléchirai pas. Il ne sait ce que c'est que fléchir. Il commence à fléchir. |