| FLANQUER. v. tr. T. de Génie militaire. Construire, élever la partie d'une fortification qui en voit une autre et qui lui sert de défense. On a flanqué cette muraille de deux tours. Il se dit aussi de la Situation des ouvrages ainsi disposés et de la Partie d'une fortification ainsi disposée. Des bastions qui flanquent la courtine. Des casemates qui flanquent un fossé. Il s'emploie également en termes d'Architecture et signifie Garnir sur le flanc, les flancs. Des pilastres flanquent les encoignures de cette façade. Cette façade est flanquée d'avant-corps. Un château flanqué de tourelles. Il se dit encore, familièrement, d'Objets placés en flanc, à côté de quelque chose. La pièce du milieu était flanquée d'assiettes de petits fours. Il signifie, en termes de Guerre, Se placer sur le flanc d'un régiment, d'une division, d'un corps d'armée pour le protéger. Un bataillon de chasseurs flanquait la colonne. Le participe passé se dit figurément et familièrement en parlant d'une Personne accompagnée souvent d'une autre. Flanqué de ses deux acolytes. Il se dit, en termes de Blason, des Pals, arbres et autres figures qui en ont d'autres à leur côté. Fasce d'or flanquée de deux pointes d'argent. |