| ENVELOPPER. v. tr. Entourer de tous côtés quelque chose avec du papier, une étoffe, un linge, etc., qui couvre, qui environne de tous côtés. Envelopper du linge, des habits. Envelopper des bas, des gants, un portrait dans du papier. Envelopper de toile, de carton, etc. S'envelopper le doigt, la tête avec du linge. S'envelopper le corps de son manteau. S'envelopper dans son manteau. Par extension, Envelopper l'ennemi de toutes parts. Il faut envelopper cette hauteur, ce village. Un tourbillon de poussière les enveloppa. Il se dit aussi de Ce qui entoure de tous côtés une chose. La toile qui enveloppe une marchandise. Les écailles qui enveloppent les bourgeons de certains arbres. Figurément, il signifie Voiler, recouvrir, cacher. Le brouillard enveloppe la forêt, la colline. Il signifie encore figurément Cacher, déguiser. Les poètes ont enveloppé de fables la vérité, ont enveloppé la vérité du voile de la fable. Il enveloppe à dessein sa pensée. Fig., Discours enveloppé, Discours où, par circonspection, on donne plus à entendre qu'on ne dit. Parler d'une manière enveloppée. Fig., Raisonnement enveloppé, Raisonnement obscur, embarrassé. Figurément, il signifie aussi Comprendre dans. Envelopper quelqu'un dans une accusation, dans une proscription. On l'a enveloppé mal à propos dans cette affaire. Il s'est trouvé enveloppé dans cette banqueroute, dans cette faillite, dans ce désastre. |