| DEUIL. n. m. Affliction, douleur qu'on éprouve de la perte de quelqu'un. Cette guerre a plongé beaucoup de familles dans le deuil. Donner des signes de deuil. Il se dit, par extension, d'une Grande tristesse causée par une chose funeste, déplorable. Le jour où l'on apprit la mort de ce grand homme d'État fut un jour de deuil. Poétiq. et fig., Le deuil de la nature se dit de l'Aspect triste de la nature pendant la mauvaise saison. On dit, dans le même sens, La nature est en deuil. Il désigne par extension les Vêtements noirs, le crêpe, les voitures drapées, et tout ce qui, à l'extérieur, caractérise la tristesse à l'occasion de la mort. Vêtu de deuil. S'habiller de deuil. Prendre le deuil. Être en deuil. Être en deuil de quelqu'un. Quitter le deuil. Habit de deuil. Voiture de deuil. Demi-deuil. Porter le deuil. Il porte le deuil de son frère. Tendre une église de deuil. Magasin de deuil. Papier de deuil. Il se dit encore du Temps pendant lequel se porte le deuil. On a abrégé les deuils. Le deuil des veuves ne dure plus qu'un an. L'année de deuil. Il se dit en outre du Cortège des parents qui assistent aux funérailles de quelqu'un. J'ai vu passer le deuil. Mener, conduire le deuil. Fam., Faire son deuil d'une chose, La regarder comme une chose sur laquelle il ne faut plus compter, ou comme une chose perdue, et se résigner à s'en passer. |