| DENIER. n. m. Monnaie romaine d'argent qui, jusqu'à l'an 536 de Rome, valut dix as et plus tard seize, environ 80 centimes de notre monnaie. Judas vendit JÉSUS-CHRIST pour trente deniers. Il s'est dit également d'une Ancienne monnaie française de cuivre, qui valait la douzième partie d'un sou tournois ou le tiers d'un liard. Denier à Dieu, Somme qu'on donne en guise d'arrhes pour un marché verbal ou pour une location de maison ou d'appartement. Le denier de Saint-Pierre, Tribut que l'Angleterre payait autrefois au pape, et qui n'avait été d'abord que d'un denier par maison. Il se dit aujourd'hui des Contributions volontaires recueillies parmi les catholiques pour subvenir aux besoins du Saint-Siège. Denier du culte, en France, Contribution volontaire versée par les fidèles d'une Église pour les besoins du culte. Il se dit aussi de Toute espèce de numéraire, de toute somme d'or ou d'argent; et alors on l'emploie surtout au pluriel. Il sera payé sur les premiers deniers de cette recette. Les deniers publics. Il a acheté cela de ses deniers, de ses propres deniers, à beaux deniers comptants. |