| CLORE. (Ce verbe, aux temps simples, n'est guère usité, outre l'infinitif, qu'aux trois personnes du singulier du présent de l'indicatif : Je clos, tu clos, il clôt; à la 2ø personne du singulier de l'impératif : Clos; et au participe passé : Clos, close.) v. tr. Fermer, faire que ce qui était ouvert ne le soit plus. Clore les passages. Clore les yeux. Il s'est présenté chez elle mais il a trouvé porte close. Chambre bien close. Fig., Clore la bouche à quelqu'un, L'empêcher de parler, ou le réduire à ne pouvoir répondre. Clore l'il, la paupière, S'endormir. Il avait à peine clos l'il que le bruit l'éveilla. Il n'a pu clore l'il de toute la nuit. Il est quelquefois intransitif, avec le sens de Se fermer, être fermé. Cette porte, cette fenêtre ne clôt pas bien. Employé transitivement, il signifie aussi Enfermer et entourer, environner de haies, de murs, de fossés, etc. Clore un jardin, un parc. Clore un bourg, une ville. Clore de haies, de murailles. Se clore signifie Enfermer sa propriété en l'entourant d'une haie, d'un mur, etc. Un propriétaire a le droit de se clore. Jardin clos de murs. Villa close. Il signifie encore figurément Arrêter, terminer. Clore une négociation. Clore un inventaire. Clore un marché. Clore un procès-verbal. Clore un rôle, un compte. Il signifie particulièrement Déclarer terminé. Clore une discussion. Clore le débat dans une assemblée délibérante. Clore l'incident. Clore la session des Chambres. Le participe passé de ce verbe entre dans un grand nombre d'expressions figurées, À huis clos, Champ clos, Lettre close, Bouche close. Voyez HUIS, CHAMP, LETTRE et BOUCHE. Un propriétaire est obligé de tenir son locataire clos et couvert, Il est obligé de lui donner, de lui entretenir son logement en bon état de clôture et de couverture. Fig., Se tenir clos et couvert, Se tenir en lieu de sûreté, de peur d'être pris. Nuit close, Le moment où la nuit devient complète. Nous arrivâmes à nuit close, à la nuit close. Pâques closes, Le dimanche de Quasimodo où se terminent les fêtes de Pâques. |