| CHANDELLE. n. f. Petit bâton de suif, de cire, de résine ou de quelque autre matière combustible garni d'une mèche et servant de flambeau. Il se dit plus communément de la Chandelle de suif. Prov. et fig., Se brûler, venir se brûler à la chandelle. Voyez BRÛLER. Il se prend souvent dans le sens de Cierge. Il doit une belle chandelle à Dieu, à la Vierge, se dit de Quelqu'un qui est échappé d'un grand péril. Par extension, Il me doit une belle chandelle pour l'avoir tiré de ce mauvais pas. Prov. et fig., C'est une économie de bouts de chandelles. Voyez BOUT. Prov. et fig., Le jeu ne vaut pas la chandelle, La chose dont il s'agit ne mérite pas les soins qu'on prend, les peines qu'on se donne, la dépense qu'on fait. C'est une chandelle qui s'éteint, se dit d'un Homme qui meurt insensiblement et de vieillesse. Fig. et fam., Voir des chandelles, trente-six chandelles, se dit lorsqu'on a un grand éblouissement d'yeux causé par un coup, un heurt, une chute. Fig. et fam., Brûler la chandelle par les deux bouts. Voyez BOUT. Fig. et fam., Tenir la chandelle, Se prêter à de honteuses complaisances pour favoriser un commerce de galanterie. Il est libre. En termes de Pyrotechnie, Chandelle romaine, Pièce d'artifice en forme de grosse chandelle qui lance perpendiculairement et à certains intervalles des étoiles d'un éclat très vif. En termes de jeu de Balle et de Tennis, il désigne Toute balle envoyée très haut et peu loin, avec peu de force. |