| ADOPTER. v. tr. Choisir quelqu'un pour fils ou pour fille et lui en donner les droits civils en remplissant certaines conditions prescrites par la loi. Auguste adopta Tibère. Chez les Romains, ceux qu'on avait adoptés passaient dans la famille et sous la puissance de celui qui les avait adoptés. Il se dit, par extension, de Toute personne qui, sans formes légales, prend soin d'un enfant comme si c'était son fils ou sa fille. Il m'adopta et me servit de père. Il signifie au figuré Admettre, accepter, recevoir comme sien un sentiment, un avis, un projet. J'adopte vos sentiments. Je n'adopterai jamais une pareille opinion. J'adopte cet avis, ce projet. Il adopta un parti. C'est dans le même sens que l'on dit La Chambre adopta cette loi. Il signifie aussi Choisir de préférence un genre de travail, une manière de faire quelque chose. Il adopta une méthode. Après avoir essayé des différents genres de peinture, il adopta le paysage. Cet écrivain a adopté depuis peu une mauvaise manière. Le plan que vous avez adopté me paraît vicieux. Mode adoptée par tout le monde. Le participe passé ADOPTÉ, ÉE, s'emploie quelquefois comme nom, pour désigner Celui, celle qui est légalement adopté. |