| ACÉTONE, subst. fém. CHIM. Corps organique, de formule CH3COCH3, premier terme de la série des cétones; nommé propanone, suivant la nomenclature rigoureuse : 1. On appelle acétone un liquide limpide, incolore, inflammable, volatil, d'une odeur éthérée, et qui se produit dans la distillation sèche des acétates.
Ch.-A. Wurtz, Dict. de chimie pure et appliquée,t. 1, 1869-1878, p. 31. 2. [l'] Acétone (...) [se] recueille dans la distillation sèche du bois.
Ch. Coffignier, Les Vernis,1921, p. 367. Rem. Sa découverte dans les produits de distillation du bois lui a valu les noms de esprit pyroligneux ou pyroacétique. 3. L'acétone, liquide incolore, d'odeur chloroformique, existe incontestablement dans l'urine de certains diabétiques...
Le Gendre ds(F. Widal, P.-J. Teissier, G.-H. Roger, Nouveau traité de médecine,1920-1924, fasc. 7, p. 435). 4. Acétone. Puissant dissolvant de l'encre.
Ch.-L. Carabelli,[Langue de l'imprimerie]. Prononc. : [asetɔn]. Étymol. ET HIST. − 1853 chim. « liquide incolore d'odeur éthérée, volatil, inflammable, utilisé comme solvant » (La Châtre t. 1 : Acétone. Liquide incolore, très limpide, très volatil, d'une odeur éthérée et pénétrante...).
Dér. du rad. du lat. acetum « vinaigre »; suff. -one*, suff. spécifique des cétones dans la nomenclature chim. BBG. − Bouillet 1859. − Chesn. 1857. − Delorme 1962. − Fromh.-King 1968. − Grand. 1962. − Littré-Robin 1865. − Mont. 1967. − Pétrol. 1964. − Privat-Foc. 1870. − Sc. 1962. − Uv.-Chapman 1956. |