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INCA, subst. et adj.
I. − Substantif
A. − Au sing. Chef civil, religieux et militaire d'un empire comprenant le Pérou, la Bolivie et une région allant des hauts plateaux andins aux côtes du Pacifique au moment de la conquête espagnole, qui était considéré comme le fils véritable et le représentant du dieu soleil. Inca régnant; hommages rendus à l'Inca. Quant au gouvernement, il était absolu dans toute l'acception du mot, et les lois qui prescrivaient la fraternité, le travail, le respect pour la vieillesse, prescrivaient aussi le dévouement absolu aux ordres de l'Inca (Pol.1868).Le sujet de l'Inca ou le paria ne se posent pas le problème de la révolte, parce qu'il a été résolu pour eux dans une tradition (Camus, Homme rév.,1951, p. 34).
B. − P. méton.
1. Membre de la famille de l'Inca. Les Incas constituaient non une classe gouvernante, mais un clan étroit (Lar. Lang. fr.).
2. Peuple soumis à l'autorité de l'Inca; sujet de l'empire Inca. Cette forteresse celle de Sacsahuaman (...) est l'exemple le meilleur du talent de bâtisseurs des Incas. Sa construction montre plusieurs styles (Ville1967).
II. − Adj. Relatif à ce peuple, à ses structures politiques, économiques, à sa culture. Dans la rigide société inca se distinguaient diverses classes privilégiées, qui constituaient la noblesse (Encyclop. univ.t. 81970, p. 780).
SYNT. Art, civilisation, culture, État, gouvernement, religion, société, souverain inca; législation sociale, organisation politique, sociale de l'empire inca.
REM. 1.
Incaïsme, subst. masc.,hapax. Le mouvement nouveau s'appelle indianisme, andinisme, incaïsme (Morand, Air indien,1932, p. 111).
2.
Incasique, adj.Relatif aux Incas. Architecture, croyances, État incasique(s). À sa mort [de Huayna Capac, le onzième Inca], l'empire incasique s'étendait de l'Ancasmayo au Maule et constituait un des États les plus originaux que connaisse l'histoire humaine (Soustelle, L'Amérique précolombienne,ds Hist. universelle, t. 2 1967 [1957], p. 1623 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc. : [ε ̃ka]. [a] et [ɑ] ds Passy 1914. Étymol. et Hist. 1. 1558 inge titre porté par les souverains et les princes de l'ancien Pérou (A. Thevet, Les Singularitez de la France antarctique, autrement nommee Amérique, fo137b d'apr. König, p. 112); 1633 Ynca (I. Baudoin, Le Comm. Royal, ou Hist. des Yncas, Roys de Peru etc. [trad. de l'esp. de Garcilaso de la Vega], ibid., note 4); 1672 Inca (L'Indien par J. de Palafox, p. 12 ds Thévenot, Rel. de div. voy. cur., t. IV, ibid., note 5); 2. 1622 Inga « langue parlée par les Indiens du Pérou » (Le Nouv. Monde, ou Descr. des Indes Occ. par A. de Herrera [trad. de l'esp.], p. 219, ibid., note 3); 3. 1868 nom donné aux Indiens de l'ancien Pérou (Verne, Enf. cap. Grant, t. 1, p. 125 : Ce magnifique oiseau [le condor], jadis révéré des incas, est le roi des Andes méridionales). Mot quichua par lequel les Indiens de l'ancien Pérou désignaient leurs monarques et leurs princes, prob. empr. par l'intermédiaire de l'esp. (v. Fried. et FEW t. 20, pp. 68b-69a). Fréq. abs. littér. : 26.