| -TRON, suff. Suff. tiré de la syll. finale de électron, entrant dans la constr. de subst. masc. appartenant essentiellement au vocab. de l'électron. et de la phys. nucl. A. − ÉLECTRON., PHYS. NUCL. 1. [Le dér. désigne une particule] V. mésotron (rem. 2 s.v. méson). 2. [Le dér. désigne un dispositif, un appareil, un système qui utilise, qui fait accélérer ou qui génère des particules, positives ou négatives] a) [Le dér. désigne une grande machine, un grand système servant essentiellement à l'accélération de particules] V. cosmotron, cyclotron, synchrotron et aussi: bêtatron (bêta-, de (rayonnement) bêta* + -tron, sur le modèle de cyclotron*). Accélérateur d'électrons circulaire, dans lequel les électrons subissent une rotation due à un champ magnétique de guidage perpendiculaire à leur trajectoire (d'apr. Musset-Lloret 1964). C'est ainsi que sont obtenus les rayons X avec des tubes, par arrêt des électrons cathodiques sur l'anticathode, ou avec des bêtatrons par arrêt sur une cible (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 387). bévatron (bév-, de BeV « unité d'un milliard d'électron-volts » + -tron, sur le modèle de cyclotron*). Accélérateur de particules, communiquant à chaque proton atteint quatre BeV américains (d'apr. Lévy Phys. 1988). C'est seulement en 1955, un an après le démarrage du bévatron de Berkeley, que l'antiproton fut mis en évidence par Segré, Chamberlain et leurs collaborateurs (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 383). isotron (iso-, de iso(tope)* + -tron, sur le modèle de cyclotron*). ,,Accélérateur électrostatique linéaire, dans lequel les isotopes forment des groupes de vitesses légèrement différentes, que l'on capte à des instants convenables, ce qui permet de les séparer`` (Mathieu-Kastler Phys. 1983). b) [Le dér. désigne un appareil de petite taille, p. ex. un composant électron., un tube] V. ignitron (s.v. igni-), kénotron, klystron, magnétron, phanotron, thyratron et aussi: axiotron. Diode dans laquelle le flux d'électrons vers l'anode est contrôlé par le champ magnétique produit par le courant de chauffage. Pendant un moment, l'usage de ce suffixe -tron fut réservé aux tubes de la General Electric − magnétron, klystron, axiotron (É. Antébi, La Gde épopée de l'électron., 1983, p. 135). dynatron (de dyna(mique)*). ,,Tube électronique dont la grille est rendue plus positive que l'anode`` (GDEL). Tant que les oscillations restent petites, le système travaille sur une portion rectiligne de la caractéristique du dynatron (J. Phys. et Radium, 1931, p. 78D). omégatron. Appareil servant à mesurer les gaz restant dans un tube où l'on a fait le vide; ,,analyseur de masse utilisant l'action d'un champ magnétique uniforme et d'un champ électrique alternatif perpendiculaire au champ magnétique`` (Cotte 1974). pentatron. Double triode avec une cathode. Le « pentatron » nouvelle lampe à cinq électrodes (J. Phys. et Radium, 1927, p. 677D). phasitron (de phas(e)*). ,,Tube spécial pour modulation de fréquence dans lequel un faisceau d'électrons subit une rotation, dont la vitesse peut être modifiée par la modulation`` (Électron. 1963-64). pliotron (plio-, du gr. π
λ
ε
ι
̃
ο
ν « plus »). ,,Lampe triode à vide poussé`` (É. Antébi, op. cit., p. 126). La portée des transmissions sans fil a été rendue illimitée par l'emploi d'un organe qui a d'abord reçu les noms les plus divers: (...) dynatron, kénotron, pliotron, etc. (Coustet, T.S.F. prat., 1924, p. 126). B. − BIOL., BOT. V. phytotron (s.v. phyt(o)-) et aussi: cistron. ,,Le plus petit segment chromosomique ayant une fonction génétique`` (Thinès-Lemp. 1975). C. − MÉTÉOR., TECHNOL.: météotron. Système permettant de générer artificiellement des nuages. En France, à Lannemezan, est testé le « météotron »: un système qui consiste à brûler du mazout pour provoquer une montée d'air chaud et humide pouvant fabriquer un nuage ou modifier la structure de ceux déjà existants (Le Spectacle du monde, sept. 1980, p. 88, col. 3). D. − PSYCHOL., CYBERN.: perceptron. ,,Appareil de simulation des processus perceptifs fondé sur l'apprentissage par une série de circuits d'un ensemble de caractères statistiques du message`` (Commun. 1971). Rem. 1. Nombre de dér. en -tron, désignant des marques déposées, n'obéissent à aucun principe ling. (comme p. ex. Alphatron, Amplitron, Carcinotron, Platinotron, Technétron, Vapotron). 2. Parmi les 1resproductions enregistrées, on note en électron., magnétron, et en phys. nucl., cyclotron (1932) (d'apr. Cottez 1982). 3. V. -on2formation et vitalité 2 a. Prononc.: [tʀ
ɔ
̃]. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 7, 8, 22, 66-67. − Quem. DDL t. 10 (s.v. dynatron). |