Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
-ANGE, suff.
Suff. formateur de subst. d'action de genre fém. à partir de verbes :
louange « action de louer, résultat de cette action »
mélange « action de mêler, résultat de cette action »
vidange « action de vider, résultat de cette action »
A.− Étymol. − Ce suff. a au moins deux origines. Dans certains dér. il remonte à une finale lat. -ēmia obtenue à partir de mots comme vindēmia > vendange et blasphēmia > a. fr. blastenge, finale qui prend le sens de « action de... ». D'où, p. anal., louange. Dans d'autres dér. il remonte à la finale germ. -ing, -ung, finale de subst. d'action, p. ex. dans a. fr. losange « flatterie, tromperie, supercherie », issu de frq. *lausinga. A. fr. laidange est obtenu p. anal. avec losange (cf. Meyer-L. t. 2 1966, § 127).
B.− Vitalité et productivité. 1. Vitalité. − Le suff. n'est plus senti, parce que les mots où il figure sont eux-mêmes bases de verbes (louanger, mélanger, vidanger) à côté de mots comme échange, vendange. 2. Ce suff. n'a pas été productif au-delà du xves. (mélange, le mot le plus récent, date de 1420). Pour les mots d'a. fr. disparus, cf. Meyer-L. t. 2 1966, § 127. 3. Finale homophone : losange « parallélogramme dont les côtés sont égaux » semble être un mot d'orig. celt. (cf. FEW t. 5 *lausa « dalle »). La finale est due peut-être à un dér. gaul. *lausinc (cf. Dauzat 1964) ou bien à un adj. *losenc « propre à la fabrication des dalles » dont la finale serait germ. (cf. EWFS2).
BBG. − Darm. 1877, p. 88.