| * Dans l'article "OENOLOGIE,, subst. fém." OENOLOGIE, subst. fém. Science qui a pour objet l'étude de la fabrication et la conservation du vin et la recherche des fraudes en la matière. Grâce à l'âpreté que la râpe lui communique et qui, dit-on, se modifie avec l'âge, ce vin [du Berry] traverse un siècle. Cette raison donnée par le Vignoble est assez importante en oenologie pour être publiée (Balzac, Rabouill., 1842, p.359).La vinification et l'étude préalable des raisins sont du domaine de l'oenologie (Brunet, Matér. vitic., 1909, p.22).Prononc. et Orth.: [enɔlɔ
ʒi], [ø-]. Martinet-Walter 1973: [e-], [ø-] (7/7). Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1636 «traité sur le vin» (L. Meyssonnier, OEnologie ou discours du vin et de ses excellentes propriétés..., Lyon, Louys Oudin ds Brunot t.6, p.298, note 4); 2. 1807 «science qui s'occupe de la fabrication et la conservation du vin» (Chaptal, Art de faire les vins, p.378). Formé des élém. oeno- (oeni-*) et -logie*. DÉR. 1. OEnologique, adj.a) Qui concerne l'oenologie. Pratiques oenologiques frauduleuses. L'idée de cultiver plusieurs cépages en mélanges, comme dispersés au petit bonheur, se justifiait par le souci d'obtenir des vins complets. C'était un procédé oenologique. Le mélange des cépages assurait en outre la nouaison et réduisait les aléas (Levadoux, Vigne, 1961, p.51).b) P. iron. Qui est causé, provoqué par le vin. Synon. éthylique.Une bouteille de marasquin et une de kirsch ont (...) achevé de nous plonger dans une extase oenologique (Balzac, Début vie, 1842, p.447).− [enɔlɔ
ʒik], [ø-]. Att. ds Ac. 1935. − 1resattest. a) 1823 «qui concerne l'oenologie» (L'Art OEnologique réduit à la simplicité de la nature par la science et l'expérience [...] in Nouv. man. de bibliographie, p.639 [Roret] ds Quem. DDL t.12), b) 1842 «qui est dû au vin» (Balzac, loc. cit.); de oenologie, suff. -ique*. 2. OEnologue, subst.Spécialiste en oenologie. En emploi apposé. M. Neumann, chimiste oenologue (...) vérifia combien le vin clarifié gardait de sucre pour en calculer le dosage nécessaire à une quantité d'acide carbonique inférieure à la résistance des bouteilles (Hamp, Champagne, 1909, p.146).− [enɔlɔg], [ø-]. − 1reattest. 1810 (Genlis, Maison rust., t.III, p.309 ds Pougens ds Littré); de oenologie avec substitution de suffixe. BBG. −Quem. DDL t.10 (s.v. oenologique). |