| * Dans l'article "ÉTIOLOGIE,, subst. fém." ÉTIOLOGIE, subst. fém. A.− PHILOS. Discipline qui a pour objet la recherche des causes. L'étiologie et l'épistémologie d'Aristote (Théol. cath.t. 4, 1, 1920, p. 1227). B.− MÉD. PATHOL. Étude des causes des maladies; ces causes elles-mêmes (cf. Méd. Biol. t. 2 1971). L'étiologie des septicémies, de la tuberculose; l'étiologie des névroses; une maladie d'étiologie inconnue. L'étiologie du cancer, c'est-à-dire l'étude des conditions qui permettent, favorisent ou même déterminent l'éclosion du cancer, a fait, dans ces dernières années, de grands progrès (Roussy dsNouv. Traité Méd.fasc. 5, 2, 1929, p. 25). − P. ext. Il traîne un violent rhume de cerveau et ne se lasse pas d'en esquisser l'étiologie : « Nous habitons dans un trou. La maison est mal exposée... » (Duhamel, Désert Bièvres,1937, p. 239). Prononc. et Orth. : [etjɔlɔ
ʒi]. Ds Ac. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1550 aitiologie méd. (H. Fierabras, Methode briefve et facile pour aisement parvenir à la vraye intelligence de la Chirurgie, p. 104); puis 1694 (Corneille); 2. 1611 philos. (Cotgr.).
Empr. au gr. α
ι
̓
τ
ι
ο
λ
ο
γ
ι
́
α « recherche, exposition des causes ». Fréq. abs. littér. : 24. DÉR. Étiologique, adj.Qui a rapport à l'étiologie. Diagnostic, renseignements étiologique(s). La seule cause absolument prévenante, la cause profondissime, car elle détient seule, par opposition aux causes subalternes, la vraie préséance étiologique (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 105).Rem. On rencontre ds la docum. étiologiquement, adv.Du point de vue de l'étiologie. Cette forme brésilienne (...) ne semble guère différer de la variole européenne : ni étiologiquement (...) ni cliniquement (Teissier dsNouv. Traité Méd.fasc. 2, 1928, p. 296). − [etjɔlɔzik], ds Land. 1834 et ds Littré : é-ti-o-lo-ji-k'. − 1reattest. 1811 (Hanin Méd.); du rad. de étiologie, suff. -ique*. − Fréq. abs. littér. : 4.BBG. − Nikonov (V.). L'Étymol.? Non l'étiologie. R. intern. Onom. 1960, pp. 161-166. |