| ÉTANCHÉITÉ, subst. fém. [Correspond à étanche] Fait pour un corps d'être étanche; qualité de ce qui est étanche. Étanchéité d'un joint, d'un réservoir. Les parois gauche et droite, munies de manchons de drap pour assurer l'étanchéité de la boîte vis-à-vis des poussières (J. Verne, Vie cellul.,1937, p. 19).Il faut donc de bons segments racleurs, garantie d'une bonne étanchéité entre le piston et les parois du cylindre (Chapelain, Techn. automob.,1956, p. 164).− P. métaph. [En parlant de l'esprit humain] Fait de ne pouvoir communiquer avec autrui. Étanchéité de l'animal humain. Nous aussi, nous gravitons les uns autour des autres, sans nous rencontrer, sans nous fondre. Chacun faisant cavalier seul (Martin du G., Thib.,Épil., 1940, p. 969): ... la présence silencieusement accrue du Christ dans les choses se révélera brusquement. Rompant tous les barrages où la contenaient, en apparence, les voiles de la matière et l'étanchéité mutuelle des âmes, elle envahira la face de la terre.
Teilhard de Ch., Milieu divin,1955, p. 196. Prononc. et Orth. : [etɑ
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ʃeite]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1873 (A. et L. Tolhausen, Dict. technol. ds les lang. fr., angl. et all., Leipzig, Tauchn tz, p. 366). Dér. de étanche*; suff. -(é)ité* d'apr. les dér. d'adj. en -é (type spontané/spontanéité). Fréq. abs. littér. : 3. |