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ÉTAI1, subst. masc.
MAR. Gros cordage ou câble métallique servant à soutenir un mât de navire du côté de l'avant et l'empêchant de se renverser vers l'arrière. Grand étai, étai du grand mât, de hune, d'artimon; tenir un mât en étai. (Quasi-) synon. hauban.Son mât (...) n'était arrêté que par deux haubans et un étai qui portait sur l'avant (Voy. La Pérouse,t. 3, 1797, p. 4).La trinquette put être hissée sur l'étai de misaine et livrée à l'action du vent (Verne, Enf. cap. Grant,t. 2, 1868, p. 56):
Ce mât, solidement retenu par des haubans métalliques, tendait un étai de fer qui servait à guinder un foc de grande dimension. Verne, Tour monde,1873, p. 183.
Faux étai. Cordage renforçant un étai (cf. Bonn.-Paris 1859).
Voile d'étai. Voile supplémentaire hissée sur un étai. Le jeune capitaine (...) avait (...) hissé ses bonnettes et ses voiles d'étai pour profiter des moindres souffles (Verne, Enf. cap. Grant,t. 2, 1868, p. 48).
Prononc. et Orth. : [etε]. Ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. Ca 1180 estai mar. (G. de Berneville, S. Gilles, 893 ds T.-L.), rare av. le xvies. De l'ags. staeg, de même sens (av. 1100 ds NED, s.v. stay3); le mot a dû subir l'infl. de étai2*. Fréq. abs. littér. : 8. Bbg. Günther (V.), Wartburg (W. von). Das angelsächsische Element im französischen Wortschatz. In : [Mél. Flasdieck (H. M.)]. Heidelberg, 1960, p. 120. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 54, 177, 188.