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ÉTABLIR, verbe trans.
I.− [Avec l'idée de mettre solidement en place]
A.− [Le compl. d'obj. dir. désigne une chose ou ce qu'on assimile à une chose]
1. Domaine concr.
a) Installer, faire tenir dans un lieu, de manière stable. (Quasi-)synon. disposer, placer.Il alla prendre une chatte et ses petits, et les établit sur le tas de foin (Mérimée, Mosaïque,1833, p. 8).Les hommes des camions établissaient les charges sur le crâne des porteurs (Hamp, Marée,1908, p. 57):
1. ... les assiégeans (...) environnèrent leur camp de fossés et de palissades. Ils établirent leurs machines de guerre, et firent tirer contre la ville leurs bombardes et canons. Barante, Hist. ducs de Bourg.,t. 4, 1824, p. 312.
Spéc., MAR. Établir une voile. La déployer et lui donner l'orientation convenable :
2. ... le lendemain le vent tourna d'un point; le capitaine John établit la misaine, la brigantine et le petit hunier; le Ducan, mieux appuyé sur les flots, fut moins sensible aux mouvements de roulis et de tangage. Verne, Enf. cap. Grant,t. 1, 1868, p. 45.
En partic. Fixer son lieu d'habitation quelque part. Établir son domicile, sa résidence, en un lieu (Ac.). Quelle reine (...) a pu (...) établir sa demeure dans le château de la reine Blanche? (Gozlan, Notaire,1836,p. 109).
Loc. verbales fig. ,,Bien établir sa fortune, son crédit, leur donner des bases solides. Établir sa réputation, la fonder, lui donner de la consistance. Sa réputation est trop bien établie pour que...`` (Ac.).
Emploi pronom. réfl. indir. Il faut toujours s'établir une bonne réputation, quelque insignifiante qu'elle soit (Balzac, Œuvres div.,t. 1, 1824-30, p. 15).
b) Emploi pronom. S'installer, apparaître et durer. La pluie commence sérieusement au milieu de la journée et a l'air de s'établir (Delacroix, Journal,1854, p. 167).La porte s'ouvre. Un flot de lumière brutale jaillit soudain, déferle et bientôt s'établit par l'ampleur de la chambre en nappe horizontale (Verlaine, Poèmes saturn.,1866, p. 91).La nuit sera tranquille, mais le vent va s'établir demain, dit Marino machinalement (Gracq, Syrtes,1951, p. 300).
2. Au fig.
a) [Le compl. d'obj. dir. désigne des notions ou institutions d'ordre pol. ou écon.] Mettre en place, en application. Établir une assemblée, une contribution, des droits, un tribunal. (Quasi-)synon. instituer, instaurer, organiser.Messieurs, nous établirons un impôt de dix pour cent sur la propriété (Jarry, Ubu,1895, III, 2, p. 59).Il ne lui appartient pas [à l'artiste] de prouver, d'établir des lois, de justifier des préceptes (Massis, Jugements,1923, p. 269):
3. Chapitre IX Des efforts que fit M. Necker auprès du parti populaire de l'Assemblée Constituante, pour le déterminer à établir la constitution anglaise en France. Staël, Consid. Révol. fr.,t. 1, 1817, p. 255.
Emploi pronom. à sens passif. Ce n'est pas ainsi que les lois se trouvent et que les gouvernements s'établissent (Fustel de Coul., Cité antique,1864, p. 219).
b) Faire entrer dans les mœurs, faire adopter par l'usage. Établir de nouvelles opinions, de nouvelles maximes (Ac. 1835-1932).
Emploi pronom. à sens passif. De nouveaux usages, de nouvelles doctrines s'établirent. Ces locutions auront bien de la peine à s'établir (dans l'usage) (Ac.1835-1932).
c) P. ext. [Le compl. d'obj. dir. désigne des notions diverses : paix, ordre, silence, etc.]
Faire régner. C'est ainsi que le ciel concourait à établir l'ordre et l'harmonie sur la terre (Dupuis, Orig. cultes,1796, p. 475).Quand le silence fut établi, il [Éléazar] drapa son manteau, et comme un juge posa des questions (Flaub., Hérodias,1877, p. 188).Oh! que je voudrais être (...) celui qui établira enfin la tolérance universelle (Maurois, Ariel,1923, p. 34).
[Le compl. d'obj. désigne un résultat sportif] Établir un (nouveau) record. Accomplir une performance qui constitue un (nouveau) record.
Emploi pronom. à sens passif. Puis l'ordre renaît (...) le silence s'établit (Martin du G., J. Barois,1913, p. 287).
B.− [Le compl. d'obj. dir. désigne un être humain]
1. Vieilli
a) Installer dans un lieu pour un temps déterminé et court. (Quasi-)synon. asseoir, poster.Elle [madame Delmare] regardait (...) l'insipide figure de son cousin, qui, établi vis-à-vis d'elle sous le manteau de la cheminée, regardait paisiblement la braise (Sand, Indiana,1832, p. 160).Vitellius songea que le prisonnier pouvait s'enfuir; (...) il établit des sentinelles aux portes, le long des murs et dans la cour (Flaub., Hérodias,1877p. 178).
Emploi pronom. réfl. Prendre place. Elle me charge d'aller au-devant d'un jeune homme qui doit arriver à Paris (...) je vais m'établir à la barrière; j'attends (Jouy, Hermite,t. 1, 1811, p. 290).Chaque jour, à midi, vous vous établirez dans la bibliothèque du marquis, qui compte vous employer à faire des lettres (Stendhal, Rouge et Noir,1830, p. 232).L'oncle Pillerault (...) alla s'établir dans un fauteuil auprès de la bibliothèque (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 213).
P. métaph. J'ai eu l'occasion de descendre au fond de la jalousie, de m'y établir et d'y rêver longuement (Colette, Ces plais.,1932, p. 234).
Rare. S'établir à + inf.Après avoir ranimé mon feu dont les tisons fumaient encore, je m'établis à rêver (Toepffer, Nouv. genev.,1839, p. 291).
Spéc., TECHN. MILIT. Poster, disposer des troupes sur un terrain avant l'assaut. De son côté, le 9ecorps consolide sa droite, (...) établit la 52edivision de réserve vers Connantre, en liaison avec la gauche du IIecorps (Foch, Mém.,t. 1, 1929, p. 117).
Emploi pronom. Il se faisait fort d'exécuter l'attaque dans la matinée du lendemain (...). Dans la nuit, les troupes, à mesure de leur arrivée, devaient s'établir en conséquence (Foch, Mém.,t. 2, 1929, p. 109).
b) P. ext. Fixer dans un lieu en vue d'y habiter, d'y séjourner pour une période relativement longue. Les compagnies (...) ont entrepris d'établir des émigrants soit dans la Nouvelle Zélande soit en Australie (Tocqueville, Corresp.[avec Reeve], 1846, p. 95).Oui, j'y ai songé sérieusement : (...) établir solidement ma famille dans le seul pays d'Europe [l'Angleterre] où cela vaille encore la peine (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 295):
4. « ... ils auroient (...) acquis des terres sur les côtes d'Afrique, pour y établir des colonies de nègres libres, dont l'industrie et l'exemple auroient encouragé les princes noirs à faire cultiver la canne par leurs sujets ». Crèvecœur, Voyage,t. 1, 1801, p. 162.
Emploi pronom. réfl. J'achetai des terres et un vieux château dans cette province, et je vins m'y établir (Genlis, Chev. Cygne,t. 2, 1795, p. 11).Charles imagina que la cause de sa maladie était (...) dans quelque influence locale, et (...) il songea (...) à aller s'établir ailleurs (Flaub., MmeBovary,t. 1, 1857, p. 76).Ce fut à cet endroit même que l'Espagnol Sarmiento, en 1581, vint s'établir avec quatre cents émigrants. Il y fonda la ville de Saint-Philippe (Verne, Enf. cap. Grant,t. 1, 1868, p. 78).
P. méton du suj. Il y eut un temps, dit Thucydide, où les villes, à cause de la piraterie, n'osaient s'établir au contact de la mer (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 237).
2. Au fig., vieilli
a) Installer dans une charge, une profession, une situation, un milieu. Établir qqn dans (l'exercice d')un emploi (Ac.1835-1932).Elle [la mère de Charles] rêvait de hautes positions, elle le voyait déjà grand, beau, spirituel, établi dans les ponts et chaussées ou dans la magistrature (Flaub., MmeBovary,t. 1, 1857p. 6).Ah! celui-là est un homme considéré, bien établi dans le monde, presque un député (Renan, Souv. enf.,1883, p. 94).
Emploi pronom. réfl. Le duc, le comte, de moindres personnages, s'établissent dans leurs charges, les lèguent à leurs enfants, se comportent en vrais souverains (Bainville, Hist. Fr.,t. 1, 1924, p. 44).
[Avec un subst. attribut] Se constituer, s'instituer. Elle [ma grand'mère] ne voulait ni se séparer de ses domestiques, ni s'établir juge de leurs différends (Sand, Hist. vie,t. 3, 1855, p. 38).
En partic. S'établir comme + subst. désignant une profession.S'installer pour exercer une profession non salariée. S'établir (comme) boucher, médecin. Quand il se jugea assez riche, il loua une sorte de hangar, du côté de Montrouge, et s'établit chaudronnier (Zola, M. Férat,1868, p. 25).Notre intention (...) de nous établir épiciers à Phalsbourg (Erckm.-Chatr., Hist. paysan,t. 2, 1870, p. 333).
Loc. S'établir à son compte. Exercer une profession (commerciale ou artisanale) de manière autonome, sans dépendre d'un employeur. Synon. usuels s'installer, se mettre à son compte :
5. ... elle quittait madame, elle s'établissait à son compte (...). Zoé prenait l'établissement de la Tricon; (...) elle rêvait d'agrandir la chose, de louer un hôtel et d'y réunir tous les agréments... Zola, Nana,1880, p. 1465.
b) Établir ses enfants. Assurer leur propre statut social (profession ou mariage), en général dans les conditions les plus favorables. L'âge d'établir les enfants étant venu, (...) je me suis vue dans la nécessité de penser sérieusement au prix matériel de travail de l'art (Sand, Corresp., t. 3, 1850, p. 222):
6. Cette madame de Lautréamont était née les mains pleines et avait toujours eu toutes les chances : (...) deux enfants qu'elle avait bien établis, (...) le fils déjà capitaine d'artillerie. Lorrain, Contes chandelle,1897, p. 73.
Établir son fils, un jeune homme. L'installer dans une bonne profession :
7. J'aurai une succursale sous le nom de Popinot, dans quelque maison autour de la rue des Lombards, où je mettrai le petit Anselme. J'acquitterai ainsi la dette de la reconnaissance envers Monsieur et Madame Ragon, en établissant leur neveu, qui pourra faire fortune. Balzac, C. Birotteau,1837, p. 18.
Établir sa fille. La marier. Synon. pop. caser.Le pauvre Lagrené a emporté en mourant une pensée consolante. Il a établi sa fille, aînée, et l'a bien établie... il a donné sa main à un homme un peu mûr peut-être, mais riche (Mérimée, Lettres ctesse de Montijo,t. 2, 1870, p. 209).
II.− P. ext. [Avec l'idée d'aboutir en outre à une construction, à une œuvre, à un résultat]
A.− [Sur le plan matériel]
1. [Le compl. d'obj. dir. désigne soit un bâtiment (d'ordre industriel, soc., écon.), soit une construction quelconque] Installer, mettre en place en construisant, bâtissant. Établir un barrage, une clôture, des écluses, un pont, des usines. Difficulté d'avoir dans une ville des terrains assez vastes pour établir un monastère (Lenoir, Archit. monast.,t. 1, 1852, p. 19).Débarquement possible du matériel et des ravitaillements à Douala et à Pointe-Noire. Il est facile d'y établir des ateliers de montage d'avions (De Gaulle, Mém.,1954, p. 472):
8. ... une compagnie disciplinaire (...) s'en allait sur le front de Hongrie pour y effectuer les travaux dangereux, comme de poser des mines et d'établir des liaisons téléphoniques à proximité de l'adversaire. Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 356.
Établir une machine. ,,La construire et la mettre en état de servir`` (Ac.).
Emploi pronom. passif impers. Si une grande route ou un canal vient à passer près d'un bien-fonds, s'il s'établit des manufactures dans son voisinage, (...) le bien-fonds en profite (Say, Écon. pol.,1832, p. 407).
En partic., littér. [Le compl. d'obj. dir. désigne un petit objet manufacturé] Façonner, fabriquer. On vous établit de beaux chapeaux de soie à quinze francs (Balzac, Comédiens,1846, p. 318).C'était son orgueil d'artiste [de Bourras], pas un ouvrier à Paris n'était capable d'établir un manche [de parapluie] pareil aux siens, léger et solide (Zola, Bonh. dames,1883, p. 568).
2. P. ext. [Le compl. d'obj. dir. désigne une communication]
a) [entre deux choses] Faciliter, permettre. Osselets qui établissent une communication entre le tympan et la fenêtre ovale (Cuvier, Anat. comp.,t. 2, 1805, p. 499).La cheminée volcanique qui établissait la communication entre les couches souterraines et le cratère (Verne, Île myst.,1874, p. 93).
Emploi pronom. à sens passif :
9. Dans les plans des églises ainsi conçues, les communications s'établissaient entre les collatéraux et la nef transversale aux bras de la croix, par des arcades percées dans le mur parallèle à la façade. Lenoir, Archit. monast.,1852, p. 113.
b) [entre deux pers. ou groupes de pers.] Nouer, créer des liens. Tous deux l'aimaient, et ils établirent avec lui une communication par lettres (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 178).Au lieu d'établir un lien entre les personnes, la discussion cache seulement leur solitude (Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 183).Il me proposa une « franche discussion » pour établir des relations plus satisfaisantes dans l'intérêt des deux pays (De Gaulle, Mém.,1956, p. 24).
Emploi pronom. à sens passif. La conversation qui s'établit au coin du feu entre les trois vieux condisciples (Jouy, Hermite,t. 5, 1814, p. 35).Une correspondance suivie s'établissait entre les deux écoliers (Martin du G., Thib.,Cah. gr., 1922, p. 519).
Impers. Il s'établit entre eux et lui un échange de petits services (Guéhenno, Jean-Jacques,1950, p. 105).
B.− [Sur le plan intellectuel]
1. Faire, accomplir un travail (de mémoire, de classement, de bureau, etc.), déterminer par le calcul, la réflexion. Établir une liste. Pour nous délasser de la prodigieuse sensibilité de ce vieux moine, nous établissions notre budget (Barrès, Homme libre,1889, p. 15).Établir certains dossiers, tracer quelques ébauches de lettres (Arland, Ordre,1929, p. 400).Il pourra (...) établir son diagnostic avec autant de recueillement que s'il était, dans son cabinet, la tête dans ses mains (Martin du G., Thib.,Épil., 1940, p. 889):
10. ... l'astronomie (...) nous donne (...) des bases certaines qui permettent de déterminer (...) la longitude au milieu d'une mer immense, où jusqu'alors on n'avait pu l'établir que par une approximation à peu près arbitraire, qui exposait aux plus grandes erreurs. Voy. La Pérouse,t. 1, 1797, p. xxii.
En partic. Établir un texte. ,,Retrouver le texte originel à partir des versions tronquées ou altérées, choisir entre les différentes formes d'un texte données par les divers manuscrits anciens celle qui semble être la plus correcte ou la plus authentique`` (J. Girodet, Logos, Paris, Bordas, 1976). Il faut : 1) établir le texte exact, le plus souvent altéré par les erreurs ou les arrangements impertinents des éditeurs (Rolland, Beethoven,t. 1, 1928, p. 120).M. Chassé établit le texte authentique d'après le manuscrit original de M. Charles Morin (Thibaudet, Réflex. litt.,1936, p. 171).
2. P. ext. Démontrer, prouver la vérité, la réalité, la valeur de quelque chose.
a) Établir + obj. dir.Ces documents judiciaires qui établissent l'ignominie de Victor Snell, voleur et faussaire (Barrès, Cahiers,t. 12, 1920, p. 244).Établir la filiation par des documents authentiques (Bernanos, M. Ouine,1943, p. 1379).
Emploi pronom. passif. L'identité des familles ne s'établit que d'après les armoiries (Nerval, Filles feu, Angélique, 1854, p. 562).
[Avec un attribut du compl. d'obj.] Cet homme (...) que l'enquête établit probe, travailleur, « de vie régulière et honnête » (Martin du G., J. Barois,1913, p. 360).
b) Établir que + ind.Montesquieu (...) cherche (...) quels sont les principes (...) conservateurs, de chaque espèce de gouvernement. Il établit que pour le despotisme, c'est la « crainte » (Destutt de Tr., Comment. sur Espr. des lois de Montesquieu,1807, p. 221).Les manuscrits établissent que Shelley ponctuait très peu (Du Bos, Journal,1922, p. 83).
En emploi passif impers. Il semble bien établi aujourd'hui qu'elle [la tuberculose] est due à un microbe spécifique : le bacille de Koch (Garcin, Guide vétér.,1944, p. 229).
c) Établir sur.Fonder sur. Sur quoi établissez-vous que cette coiffe appartenait à madame la conseillère Josse? (France, Opinions J. Coignard,1893, p. 265).
Emploi pronom. passif. À Sheffield, la répartition des dépenses s'établit à peu près sur les bases suivantes (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 77).
Rem. On rencontre ds la docum. établisseur, subst. masc., rare. Un faiseur (...) un établisseur de mémoires et dossiers (Péguy, Notre jeun., 1910, p. 75).
Prononc. et Orth. : [etabli:ʀ], (j')établis [etabli]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « constituer, former quelque chose (ici des bataillons) » (Roland, éd. J. Bédier, 3036); [ca 1200 establie part. passé fém. substantivé techn. « bâti, estrade » (Godefroy de Bouillon, 159 ds T.-L.); fin xiiies. establie « établi (d'orfèvre) » (Miracles de S. Eloi, éd. Peigné-Delacourt, p. 25)]; 1390 establis (Cpte roy. de Ch. Poupart, fo73 ds Gay); 2. 1155 « régler, fixer de manière durable, selon les lois » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 9815). Du lat. class. stabilire « affermir, maintenir solide, soutenir, étayer ». Fréq. abs. littér. : 6 180. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 11 606, b) 8 120; xxes. : a) 6 770, b) 7 954. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 232.