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ÉPISTOLAIRE, adj. et subst.
A.− Adjectif
1. [En parlant d'un inanimé abstr.]
a) Domaine du style.Qui est propre à la correspondance par lettre. Genre, talent épistolaire. Le vrai caractère du style épistolaire est l'enjouement et l'urbanité (Joubert, Pensées,t. 2, 1824, p. 73).Il paraît que tu fais des progrès dans l'art épistolaire, car les Collier m'ont paru enthousiasmés de ta dernière lettre remplie de style, d'esprit (Flaub., Corresp.,1843, p. 36).
Rare, emploi subst. à valeur de neutre. Genre épistolaire. Que si vous me demandez, madame la comtesse, pourquoi j'écris tant et je me lance dans l'épistolaire avec tant de générosité (Balzac, Lettres Étr.,t. 2, 1850, p. 314).
b) Domaine des relations hum.Qui se fait par lettre. Des réclamations épistolaires de nos créanciers (Bloy, Journal,1895, p. 192).Des cartes postales qui, dispensant même d'écrire, offrent une vingtaine de phrases standardisées, à quoi la société moderne entend ramener les échanges épistolaires entre humains (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 44).
2. [En parlant d'une pers.] Qui excelle dans l'art d'écrire des lettres; p. ext. qui en écrit volontiers ou beaucoup. Les amis épistolaires dont je surabonde ne remplacent rien (Lamart,.Corresp.,1831, p. 226).Si j'avais écrit à Gautier, je n'aurais pas eu de réponse, parce qu'il est fort peu épistolaire (Flaub., Corresp.,1857, p. 201).
Emploi subst. masc. ou fém. Synon. épistolier.Les catalogues des bibliothèques mettent cet auteur parmi les épistolaires (Ac.1835, 1878).Mon épistolaire anonyme de tous les mois, la signature de lettres au nom de Renée (Goncourt, Journal,1889, p. 949).
B.− Subst. masc. LITURG., vx. Recueil liturgique comprenant les épîtres lues à la messe. Synon. vx épistolier.Les évangéliaires et épistolaires grecs (Gastoué, Vie mus. église,1929, p. 53).
Rem. L'usage actuel emploie de préférence au terme spécifique le terme générique lectionnaire, qui désigne le recueil de toutes les lectures bibliques faites au cours de la messe.
Prononc. et Orth. : [epistɔlε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. I. 1487 subst. « livre d'épîtres » (Archives du Nord, B 3501, no123744, fo65 : ung epistolaire et ung euvangeliaire). II. 1. 1542 adj. « relatif à la correspondance par lettres » (E. Dolet, Epîtres familières de Cicéron ds Gdf. Compl.); 2. 1622 subst. « auteur de lettres » (Sorel, Francion, p. 175 ds IGLF). I empr. au lat. médiév. epistolarium, « id. » (ca 1100 ds Nierm.), dér. de epistola (épître*). II empr. au b. lat. epistolaris, adj. « relatif à la correspondance », subst. « secrétaire impérial » epistolarius adj. « relatif à la correspondance », subst. « porteur de lettres ». Fréq. abs. littér. : 82. Bbg. Quem. DDL t. 9.