| ÉPIER1, verbe intrans. Monter en épi. Les blés épiés plus hauts que lui (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 137).Les blés commencent à épier (Ac.1798-1932).Prononc. et Orth. : [epje], (il) épie [epi]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1174-77 espïé « en épis » (Renart, éd. M. Roques, 6460); ca 1234 « monter en épis » (Geoffroy des Nés, Bible des sept états du monde, BN 1526 [xiiies.], fo94eds Gdf. Compl.). Du lat. impérial spicare « fournir un épi ». DÉR. Épiage, subst. masc.,épiaison, subst. fém.Développement de l'épi dans la tige des graminées et, p. méton., époque de l'année où se produit ce développement. On a ainsi les éléments permettant de comparer le développement du blé avec les conditions météorologiques, et d'étudier en particulier les périodes levée-épiaison et épiaison-maturité (Maurain, Météor.,1950, p. 222).La plupart des dict. gén. donne épiage, subst. masc.− [epja:ʒ]. Ds Ac. 1932. [epjεzɔ
̃]. − 1resattest. 1864 épiage « développement de l'épi dans la tige » (Littré), 1893 épiaison (Martellière, Gloss. Vendômois, p. 120); de épier1, suff. -age*, -aison*. |