| ÉPICENTRE, subst. masc. Zone de l'écorce terrestre la plus violemment atteinte par des secousses telluriques, constituant le foyer apparent, superficiel d'un tremblement de terre. Épicentre sismique. Anton. hypocentre.Les courbes de propagation [des ondes d'un séisme] obtenues en portant en abscisses les distances des stations d'émergence à l'épicentre (Rothé, Géophys.,1943, p. 309).− P. métaph. : Pour moi comme pour tant d'autres, 1940 est l'épicentre d'un tremblement de terre que je fuis et à l'abri duquel je me mets, soit en me réfugiant dans l'avenir, soit dans les régions encore plus sûres du passé.
Green, Journal,1942, p. 189. − P. ext. et au fig. Point de départ, origine d'un courant nouveau, d'un réveil d'énergie. Si tu es désigné (...) pour faire partie de l'épicentre spirituel d'où partira la nouvelle vague de civilisation (Abellio, Pacifiques,1946, p. 260). Rem. On rencontre ds la docum. épicentral, ale, aux, adj., géophysique. Relatif à l'épicentre d'un séisme. Zone, distance épicentrale. L'onde (...) se propage à partir de l'épicentre suivant des cercles normaux au rayon terrestre épicentral (Rothé, op. cit., p. 315). Prononc. : [episɑ
̃:tʀ
̥]. Étymol. et Hist. 1890-1902 (La Gde encyclop., Paris, Larousse). Dér. de centre*; élément préf. épi-*; cf. 1410-61, m. fr. episcentre (M. Le Franc, [Livre du] champion des dames, Ars. 3121, fo134dds Gdf.) formé d'apr. épicycle*. Fréq. abs. littér. : 6. |