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ÉPICER, verbe trans.
A.− Assaisonner avec des épices. Mariette l'avait trop épicé [le lièvre], reprenait Mademoiselle, je lui dis toujours de faire doux pour mon oncle et pour moi (Balzac, Vieille fille,1836, p. 325).Il [Ondicola] défendit au cuisinier d'épicer davantage les mets, et il proscrivit les sauces (Jammes, Robinsons,1925, p. 16).
B.− Au fig. Ajouter du piquant à un sentiment, une situation; parsemer de traits égrillards ses propos. Le cornac qui les a amenés folâtre autour d'eux, leur embrassant le ventre, les reins et disant des facéties gaillardes pour épicer la chose qui est déjà claire par elle-même (Flaub., Corresp.,1850, p. 140).Avec juste cette pointe de remords qui épice le contentement (Arnoux, Double chance,1958, p. 17).
Prononc. et Orth. : [epise], (j')épice [epis]. Homon. épisser. Ds Ac. 1694-1932. Conjug. Prend une cédille devant a ou o : j'épiçai(s), nous épiçons. Étymol. et Hist. 1. Mil. xives. « emmagasiner des épices; en faire le commerce (?) » (Abavus, 483, éd. M. Roques, Lexiques, II, p. 254); 2. xves. espicié a point (G. de La Buigne, Deduis, éd. Å. Blomquist, 11008, leçon des mss J et T); 1549 espicer « assaisonner avec des épices » (Est.). Dér. de épice*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 127.