| ÉCLAIREMENT, subst. masc. A.− Action ou fait d'éclairer; résultat de cette action; lumière, clarté. L'éclairement solaire. Le bombardement devient si dense que l'éclairement ne cesse pas (Barbusse, Feu,1916, p. 341): 1. Les peintres ne mettent pas volontiers leurs soleils au zénith, et le meilleur éclairement est celui qui garde une certaine obliquité, comme étant favorable aux différences du clair-obscur.
Griveau, Éléments du beau,1892, p. 84. B.− Au fig., rare. Discernement, intuition, révélation. L'éclairement d'une question. Ce fut ensuite un éclairement subit, le contact brutal avec la réalité (Estaunié, Vie secrète,1908, p. 335): 2. Par instants il m'apparaît, et comme dans un éclairement soudain, que je n'ai plus que peu de temps à vivre; ...
Gide, Journal,1917, p. 636. Prononc. : [eklε
ʀmɑ
̃]. Étymol. et Hist. a) 1remoitié xiies. esclairement « explication, éclaircissement » (Psautier Oxford, 118, 130 ds T.-L.); b) 1225-30 « clarté du jour qui se lève » (Beuve de Hantone, III, 8323, ibid.) seulement au Moyen Âge (Gdf.); à nouveau au xixes. 1861 (Goncourt, Journal, p. 989). Dér. de éclairer*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 21. |