Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ÉCHAUFFEMENT, subst. masc.
A.− Domaine physique
1. Action de procurer graduellement de la chaleur; fait de devenir progressivement chaud. L'échauffement du sol sous l'action de la radiation solaire (Maurain, Météor.,1950, p. 187).
2. Spécialement
a) MÉCAN. Élévation anormale de la température d'un élément, causée généralement par un défaut de graissage ou de refroidissement. Échauffement exagéré. L'échauffement d'une fusée d'essieu ou d'un tourillon (Herdner, Constr. et conduite locomot.,1887, p. 202).
b) Action de procurer de la chaleur au corps, à certaines de ses parties par des exercices appropriés, en vue d'un bon fonctionnement, en particulier avant une épreuve sportive ou des mouvements de gymnastique; son résultat. Assouplissement et (...) échauffement des muscles et articulations (Vuillemin, Éduc. phys.,1941, p. 31).
c) PATHOL., vieilli ou pop. Malaise général ou localisé se manifestant par un excès de chaleur, de l'inflammation, des démangeaisons; en partic. constipation, ensemble de troubles qui l'accompagnent; parfois blennorragie légère. Échauffement de poitrine. L'échauffement du sang (Ac.1835, 1878).Mal de dents, petits boutons d'échauffement (Michelet, Journal,1849, p. 51).
En partic. Échauffement (de la fourchette). Maladie du pied chez les équidés. Il [un cheval] n'a jamais guéri de sa boiterie; c'est depuis l'échauffement du petit pied (Châteaubriant, Lourdines,1911, p. 183).
d) Altération, début de fermentation de certaines substances, en particulier des grains, du bois. Une méthode très défectueuse qui expose l'orge à l'échauffement dans les années humides (Boullanger, Malt., brass.,1934, p. 86).
B.− Au fig. Excitation morale, animation, passion. Échauffement de la discussion. Par l'échauffement de leur zèle (M. de Guérin, Corresp.,1833, p. 71).Après quelques jours d'échauffement de la population (Goncourt, Journal,1889, p. 1039):
Je faisais donc d'amusantes peintures des personnages, et de leurs conflits d'amour-propre (...); j'en faisais de nobles de M. de Couaën et de son sang-froid toujours net au milieu de ces échauffements. Sainte-Beuve, Volupté,t. 1, 1834, p. 55.
Rem. La plupart des dict. gén. enregistrent le subst. fém. échauffaison, pathol., fam. Malaise caractérisé par un excès de chaleur du corps et une éruption cutanée. Ce n'est pas une maladie, ce n'est qu'une échauffaison (Ac. 1835, 1878).
Prononc. et Orth. : [eʃofmɑ ̃]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. Ca 1200 fig. li eschalfement de la char (Dialogues Gregoire, 17, 4 ds T.-L.). Dér. du rad. de échauffer*; suff. -(e)ment1* Fréq. abs. littér. : 46.