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ÉBRUITER, verbe trans.
A.− Faire connaître, rendre public (ce qui est tenu caché). Ébruiter une affaire, une nouvelle, un secret. Synon. divulguer.Tu crois sans doute que c'est moi qui ai ébruité tes amours avec la petite Fadette (Sand, Pte Fad.,1849, p. 248).Il y avait eu déjà (...) quelques surveillants qu'il avait fallu congédier, sans ébruiter les motifs de leur renvoi (Martin du G., Thib.,Pénitenc., 1922, p. 723).
P. ext. Répandre, raconter. Mauclair (...) se plaisait à ébruiter naguère les plus infâmes calomnies contre la N.R.F. (Gide, Journal,1931, p. 1055).
B.− Emploi pronom. à sens passif. [Souvent en bonne part] Se répandre dans le public, être connu. Ses exploits s'ébruitèrent − De là, des légendes, psalmodiées encore aujourd'hui (Villiers de L'I.-A., Contes cruels,1883, p. 369).La vérité, dit-on, finit toujours par s'ébruiter (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 172).
Prononc. et Orth. : [ebʀ ɥite], (j')ébruite [ebʀ ɥit]. Passy 1914 propose [ebʀyite]. Mart. Comment prononce 1913, p. 197, fait écho à cette hypothèse en écrivant : ,,[la diphtongue] s'est diérésée (...) ds bru-ire, bru-issant, bru-issement, qui sont plutôt des mots poétiques, et même ds ébru-iter``. À noter que Passy 1914 transcrit [ebʀyite], non [ebʀyɥite] (v. rem. analogue sous ébrouer). Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1583 ébruité « sujet de la rumeur publique » ``(J. Baudon, Trois Livres des Charmes ds Delb. Rec. d'apr. DG); 1690 « divulguer, livrer à la rumeur publique » (Fur.). Dér. de bruit*; préf. é-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 77.
DÉR.
Ébruitement, subst. masc.Action d'ébruiter, fait d'être ébruité. Comment, après l'ébruitement de ce premier vol, a-t-elle osé recommencer? (Goncourt, Journal,1869, p. 518).Le bon renom du prince et de notre maison n'aurait rien à gagner à l'ébruitement de l'affaire (A. Daudet, Pte paroisse,1895, p. 305). [ebʀ ɥitmɑ ̃]. 1reattest. 1857 (Goncourt, op. cit., p. 412); de ébruiter, suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 3.