| ÂNIER, IÈRE, subst. Personne qui conduit un âne : ... les âniers juraient en martelant de coups de matraque l'échine de leurs bêtes, ...
J. et J. Tharaud, Dingley, l'illustre écrivain,1906, p. 43. PRONONC. : [anje], fém. [-njε:ʀ]. Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930 notent une durée mi-longue pour la 1resyllabe du mot. Tous les dict. mod. transcrivent le mot avec [ɑ] post. Le mot est noté avec [ɑ] long ds Fér. 1786, Fér. Crit. t. 1 1787, Gattel 1841, Fél. 1851 : il n'y a aucune durée ds Land. 1834, Nod. 1844, Poit. 1860 et Littré. DG note [ɑ] post., sans indication de durée. ÉTYMOL. ET HIST. − [Fin xiies. ds Dauzat 1968] 1223 « celui qui conduit un âne » (G. Coincy, Miracles de la Vierge, éd. Poquet, 227 ds T.-L. : S'une chose li asnes pense, Un[e] autre pense li asniers).
Du lat. asinarius, subst. de même sens dep. Caton, Agr., 1, 10 ds TLL s.v., 788, 70. STAT. − Fréq. abs. littér. : 45. BBG. − Mét. 1955. |