TURPIDE, adj.
Étymol. et Hist. A. Ca 1395 [éd. 1611] subst. « action honteuse » (
Jean Boutillier,
Somme rur., éd. Charondas Le Caron, Paris, B. Macé, p. 135: obligation à
turpide, si comme qui obligé seroit à homme battre, ou tuer, telle n'est pas à recevoir).
B. Av. 1502 adj. (
Octo-
Vien de St-
Gelais,
Enéide, 6, 5, 5 v
ods
Delb. Notes mss), ex. isolé; à nouv. en 1830 (
Balzac,
Des Mots à la mode, in
Œuvres diverses, I, p. 119 ds
Quem. DDL t. 3). Empr. A au lat.
turpido « turpitude » (
ive-
ves.,
St Augustin), B au lat. *
turpidus, dér. de
turpis « honteux » (
ca 1340 ds
Latham).