TREMBLEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1372
tremblement de la terre (
Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, f
o55b, p. 208); 1530
tremblement de terre (
Palsgr., p. 291a);
2. ca 1375 « agitation de ce qui tremble » (
Oresme,
Livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut, f
o116d, p. 450:
tremblement de la veue);
3. 1538 « agitation involontaire du corps (ou d'une de ses parties) » (
Est.);
4. 1637 mus. (
Corneille,
Excuse à Ariste ds
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 10, p. 75, vers 10: Qu'il ait sur chaque ton ses rimes ajustées, Sur chaque
tremblement ses syllabes comptées);
5. 1845-46 paléogr. (
Besch.:
Tremblement. Se dit des sinuosités d'une écriture en usage au moyen âge);
6. 1827 fam.
tout le tremblement (
Fongeray,
Soir. Neuilly, t. 1, p. 235). Dér. de
trembler*; suff.
-ment1*. Au sens 1,
cf. le m. fr.
tremblage de terre ca 1380 (
Sommaire des Chron. de J. d'Outremeuse, liv. III, Chron. belg. ds
Gdf.),
tramble de terre xives. [ms.] (
Liv. de Sydrac, Ars. 2320, I,
ibid.),
trembleterre mil.
xves. (J.
Chartier,
Chron. de Charl. VII, ch. CCLXXIX, Bibl. elz.,
ibid.), et dès l'ac. fr.
terremœte dep.
ca 1100
(Roland, éd. J. Bédier, 1427).