TRAIN-TRAIN, TRANTRAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1611
trantran « sonnerie du cor » (
Cotgr.);
2. 1616
trantran « petits secrets d'une affaire » (
La Comédie des Proverbes, acte II, scène 3 ds
Anc. Théâtre fr., t. 9, p. 54);
3. 1640
il entend le trantran « il n'est pas ignorant, il est fin ou habile » (
Oudin Curiositez);
4. 1830
train-train « rythme ordinaire, occupations régulières » (
Balzac,
Œuvres div., t. 1, p. 503). Altér. sous l'infl. de
train*, de
trantran « son du cor », redoublement de
tran « notation des tons et notes de la trompe » (1561,
Du Fouilloux,
Vénerie, éd. G. Tilander, 42, 2, p. 100), d'orig. onomatopéique.