TOURET1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1150
toret « poulie » (
Flore et Blancheflor, éd. J.-L. Leclanche, 1384);
2. 1240 [1306] fauconn.
touret (
La fauconnerie de Frédéric II, fol. 107 v
ods
Gay,
s.v. thouret;
cf. aussi G.
Tilander ds
Z. rom. Philol. t. 46, p. 286);
3. a) 1260 « rouet à filer » (
Etienne Boileau,
Livre métiers, éd. G.-B. Depping, 1
repart., XCII, p. 252);
b) 1690 (
Fur.:
Touret. Petit tour ou roüe qui se meut avec grande impetuosité par le moyen d'une plus grande rouë qui se tourne avec la manivelle); spéc. 1701 cordier « dévidoir sur lequel on enroule du bitord » (
Fur.); 1754 « grosse bobine qu'on charge de fil pour faire des cordes » (
Encyclop. t. 4, p. 218b);
4. 1314 « instrument servant à percer » (
Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, t. 1, p. 240,1019);
5. 1676 (
Félibien:
Tour, Touret. Instrument ou machine dont se servent les Lapidaires pour tailler leurs pierres). Dér. de
tour2*; suff.
-et*;
cf. en a. fr. les formes
tournet,
tornet dans des mss des
xiiieet
xves., au sens 1, v. G.
Tilander,
loc. cit., qui mentionne également la forme lat.
tornetum;
cf. le lat. médiév.
toureta à propos de drapiers-teinturiers 1285 ds
Fagniez t. 1, p. 301, n
o254.