TOCARD, -ARDE, TOQUARD, -ARDE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. 1855 adj.
« laid (d'une personne) » (N.
Vanecke,
Chanson d'apr.
Larchey,
Excentr. lang., 1865, p. 310:
tocard);
2. a) α) 1884 hipp. (d'apr.
Esn. 1966);
β) 1904 sports « concurrent médiocre incapable d'une performance » (
L'Auto, 6 juill. ds
Petiot:
toquard);
b) 1926 « personne incapable, sans valeur » (R.
Dieudonné,
Isabelle au volant, in
Le Miroir des sports, 10 mars, 148a ds
Quem. DDL t. 17,
s.v. bousiller; déjà dans l'arg. des prostituées, au sens de « client peu intéressant » en 1925 d'apr.
Esn. 1966). 1 de
toc* au sens 2; suff.
-ard*. Dans l'arg. du turf, le mot semble empr. au norm.
toquard « têtu » (v.
FEW t. 13, 2, p. 13b), lui-même dér. de
toquer1* au sens de « frapper », v.
Dum. 1849,
s.v. toquer.