TIARE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1374
tyara [forme lat. dans un cont. fr.] « mitre à trois couronnes, que porte le pape dans les cérémonies solennelles »
cydare ou tyara (J.
Goulain,
Ration., Richel. 437, f
o93b ds
Gdf.,
s.v. cydare);
ca 1389
thiaire (
Phil. de Maizieres,
Songe du viel peler., Ars. 2682, f
o94c ds
Gdf. Compl.);
b) 1680
la tiare « la dignité papale » (
Rich.);
2. 1511 « coiffure haute autrefois en usage chez les peuples orientaux » (
Le Maire,
Différence des schismes ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 3, p. 259);
3. 1832 « couronne évoquant une tiare » (
Hugo,
N.-D. Paris, p. 154: une superbe église fortifiée dont la ceinture de tours, dont la
tiare de clochers). Empr. au lat. d'époque impériale
tiara « tiare (coiffure des Orientaux) » lui-même du gr. τ
ι
α
́
ρ
α «
id. » empr. oriental d'orig. inc. (
Chantraine).