TÉLÉGRAPHIQUE, adj.
Étymol. et Hist. A. 1679
machine telesgraphique (Père
Chérubin,
Effets de la force de la contiguité des corps, Paris, E. Couterot, p. 365 [réf. trouvée grâce aux indications données par M. J. R. Armogathe]: l'on dit au Roy quelque temps apres, que j'avois inventé une Machine
Telesgraphique, c'est à dire pour dessiner de loin (par le moyen de l'Oculaire Dioptrique) et d'autant loin qu'il pouvoit distinctement faire voir l'objet), attest. isolée dans ce sens.
B. 1. 1796 « qui se rapporte au télégraphe »
ligne télégraphique (
Fragment de Décret Economique, 1796, Titre
Administration, art. 5 ds
Robiquet,
Buonarotti, 1910, Annexes, p. 268 ds
Brunot t. 9, p. 1146, note 6); 1798 (
B. des Sc., par la Sté philomatique, n
o16, Paris, p. 126: opérations
télégraphiques [...] langue
télégraphique); 1859 mar.
dictionnaire télégraphique (
Bonn.-
Paris,
s.v. télégraphe marin); 1930
code télégraphique (
Lar. comm.);
2. 1800 « transmis par le télégraphe »
dépêche télégraphique (Texte du 23 mai 1800 ds
Aulard,
Paris pendant la réaction thermidorienne et sous le Consulat, t. 1, p. 351 ds
Brunot t. 9, p. 949, note 3);
3. a) 1833 « qui a le caractère du télégraphe »
promptitude télégraphique (
Balzac,
loc. cit.);
b) 1868
style télégraphique (
Verlaine,
Corresp., t. 1, p. 20). Dér. de
télégraphe*; suff.
-ique*.