SUSPENSIF, -IVE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1355 « qui suspend le sens, qui est trop concis » (
Bersuire,
Tite-Live, B.N. 20312ter, f
o1 ds
Gdf. Compl.); 1751 « qui fait attendre le sens, qui suspend le sens »
cas suspensif (
Diderot,
Lettre sur les sourds et muets, éd. P. H. Meyer, p. 59);
b) 1832
points suspensifs (
Hugo,
N.-D. Paris, p. 86);
2. a) 1585 « qui arrête, qui suspend une action, un jugement »
effect suspensif (N.
Du Fail,
Contes et Discours d'Eutrapel ds
Œuvres facétieuses, éd. J. Assézat, t. 1, p. 298);
b) 1789
veto suspensif (
Staël,
Lettres jeun., p. 331). Empr. au lat. médiév.
suspensivus, -a, -um (
Latham), dér. du rad. du supin de
suspendere (v.
suspendre).