SUSCRIPTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xves.
supscription « adresse écrite sur le pli extérieur d'une lettre » (
Gloss. de Salins ds
Gdf. Compl.); 1559 (
Amyot,
Agésil., 34 ds
Littré);
2. 1842 diplom. (
Ac. Compl.:
Suscription. Formule qui termine un manuscrit);
3. 1804 dr.
acte de suscription (
Code civil, loc. cit.). Empr. au b. lat.
superscriptio, -onis « inscription » mil.
ives. ds
Blaise Lat. chrét., également att. en lat. médiév. au sens de « écriture ajoutée »
ca 1250 ds
Latham (formé sur le supin
superscriptum de
superscribere « écrire par-dessus, surcharger » puis en b. lat. jur. « mettre à titre d'inscription » comp. de
super « en dessus » et
scribere « écrire ») d'où le m. fr.
superscription « ce qui est écrit au-dessus » 1339 (
Cart. de Guise, Richel. 1. 17777, f
o256 v
ods
Gdf.) − 1660,
OudinFr.-Esp., et le part. passé subst.
superescrit « id. » 1
remoit.
xvies. (E.
Médicis,
Chron., t. 1, p. 209).