SURSEOIR, verbe trans.
Étymol. et Hist.Ca 1130 absol. « s'abstenir » (
Lois Guillaume le Conquérant, éd. J. E. Matzke,50:
sursera); 1347
sourseoir (de) « différer, suspendre momentanément » (A.N. JJ 74, f
o7 r
ods
Gdf. Compl.); puis 1636
surseoir à « id. » (
Monet); 1462 trans. « id. » (
Lettre de Louis XI, éd. J. Vaesen, t. 2, p. 54). Dér. de
seoir*; préf.
sur-* d'apr. le lat.
supersedere « être assis ou posé sur » et au fig. « s'abstenir de », « remettre », dér. de
sedere, v.
seoir, préf
super- marquant la position supérieure.
Cf. en m. fr. les formes
susceir « id. » 1485 (
Compte de Jean de la Croix, Arch. de Mons ds
Gdf.:
susceyr),
surséder fin
xves. (
Georges Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 275) et au
xvies.
sursoyer, v.
Gdf. Compl. et
Hug. mais aussi la forme empr.
superseder, v.
Hug. − 1636 (
Monet,
s.v. surseoir).