SURMENER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1176-81
sormener « excéder de fatigue (un cheval) » (
Chrétien de Troyes,
Chevalier Lyon, éd. M. Roques, 4502), s'est empl. p. anal. à propos des pers. en a. fr. (v.
Gdf.,
Gdf. Compl., T.-L.), mais dep.
Rich. 1680, n'est att. qu'à propos du cheval ou d'une bête de somme;
2. a) 1824
devenir surmené (d'une pers.) (
Joubert,
Pensées, t. 1, p. 196);
b) 1852 trans. (
Hugo,
Nap. le Pt, p. 137);
c) 1870 pronom. (
Flaub.,
Corresp., p. 109). Dér. de
mener*; préf.
sur-*.