SURCHARGE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. a) Fin
xiiie-déb.
xives. [date du ms.] « poids dépassant celui qui peut être porté » (
Proverbes, n
o1037 var.,
Prov. français, éd. J. Morawski), attest. isolée;
b) 1690 (
Fur.: si on bastit sur ce mur, cette
surcharge le fera crever);
c) 1842 « charge qui excède la charge permise » (
Balzac,
Début vie, p. 308: la
surcharge interdite par les ordonnances concernant la sûreté des voyageurs);
2. 1512 « excès d'impôts » (J.
Le Maire,
Différ. des schism.,
Œuvres, éd. Stecher, III, 309);
3. a) 1559 fig. « surcroît, surplus » (
Amyot,
Marius, 84 ds
Littré: une
surcharge de nouvelle frayeur);
b) 1738 (
Voltaire,
Lett. Thiriot, 28 mars,
ibid. : il n'y a point d'éloquence où il y a
surcharge d'idées);
4. 1827 typogr. (
Balzac,
Corresp., p. 299: je crois que l'on peut toujours évaluer à 3 ou 4 francs la surcharge de petit texte);
5. a) 1857 courses hippiques (
About,
loc. cit.);
b) 1872 constr. « excès de charge donné à un plancher » (
Littré).
B. 1. 1636 « lettres écrites sur d'autres lettres » (
Monet);
2. 1933 « impression typographique faite sur un timbre-poste pour en modifier la valeur » (
Lar. 20e).
C. 1857
en surcharge (
Fromentin,
Été Sahara, p. 152).
Dér. de
charge*; préf.
sur*.