SUPPLANTATEUR, -TRICE, SUPPLANTEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. I. 2
emoit.
xives. [ms.]
supplanteur « celui qui supplante (en parlant de Saint Jacques) » (
Legende doree, Maz. 1729, f
o115c ds
Gdf.), forme rare; encore av. 1630 (
Aubigné,
Hist. univ., VIII, 9 ds
Hug.).
II. Ca 1485
supplantateur « id. (en parlant de Jacob) » (
Myst. V. Test., éd. J. de Rothschild, 13082). I du lat. biblique
supplantator « celui qui supplante (en parlant de Jacob) » ds
Blaise Lat. chrét., dér. du supin
supplantatatum de
supplantare, v.
supplanter, d'où les formes empr. II;
cf. également en a. fr. au
xiiies. la forme
sozplantieres cas sujet « id. »
ca 1243 (
Geff.,
.VII. est. du monde, Richel. 1526, f
o17a ds
Gdf.; déjà
ca 1190 ds
Herman,
Bible, éd. I. Spiele, 904), v. aussi T.-L.,
s.v. sosplantëor.