Subtilisation, subst. fém.attest. a) 1566 « subtilité » (Estienne, Apol. Herod., ch. 37 [II, 274] ds Hug.), b) α) 1572 « (en parlant de la matière) fait de se subtiliser, de s'affiner » (Amyot, Oracles qui ont cessé, 26, ibid.),
β) 1694 chim. subtilisation des essences, des liqueurs (Ac.), c) 1885 « action de s'approprier » [des procédés littéraires] (Goncourt, Journal, p. 433); de subtiliser, suff. -(a)tion*, cf. subtiliacion (xves. « diminution » Probl. d'Aristote, Bibl. nat. fr. 210, fol. 42b ds Gdf.), dér. de subtillier, v. subtiliser.