STANDARD1, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. 1692 « étalon, titre légal (en parlant de la monnaie anglaise) » (E.
Chamberlain,
Etat nouveau d'Angleterre, sous le regne du roi Guillaume et la reine Marie, I, 16 ds
Höfler Anglic.); 1857 « valeur de référence » (
La Veleye,
J. des Chem. de fer, p. 1213, c. 1 ds
Bonn., p. 143);
2. 1895 « niveau, performance de référence à atteindre »
standard d'instruction supérieure (P.
Bourget,
L'Éducation in
Outre-Mer, p. 84 ds
Rey-
Gagnon Anglic.); 1933
standard de vie (
Morand,
Londres, p. 45);
3. 1895 « type, modèle, étalon » (P.
Bourget,
Outre-mer, II, 84 ds
Bonn., p. 144); 1899 spéc. zootechnie (
Agric. Mod., p. 3,
ibid.);
4. 1950 (
Lar. mens. t. 12, p. 397, col. 3: Un système de télévision se caractérise donc, entre autres, par le nombre de ses lignes dans une image et le nombre d'images par seconde: ces deux nombres forment les bases du « standard » adopté pour le système de télévision).
II. 1904
standard téléphonique (
La Revue des postes, télégraphes et téléphones, 13 janv., 2d ds
Höfler Anglic.). I empr. à l'angl.
standard, issu de l'a. fr.
estandart,
estandard (v.
étendard étymol. et hist.) dont le passage au sens de « modèle, étalon de mesure (d'abord de monnaie ou de poids) » att. en fr. et en lat. du domaine angl. (v.
NED et
Latham) reste obscur. À partir de cet empl. le terme a pris les sens de « modèle, exemple » (
xves. ds
NED) et « niveau, valeur moyenne de référence » (déb.
xviiies.,
ibid.) notamment dans l'expr.
standard of living (1903,
ibid.) ou
standard of life (1898 ds
NED Suppl.2). II représente prob. une subst. de l'empl. adj. de
standard p. ell. de
tableau ou
table (
téléphonique), v.
standard2et ne corresp. pas à une dénom. anglaise.