STANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1550
stanse « strophe formant un sens complet » (A.
Héroët,
Poésies diverses, X ds
Œuvres poét., éd. F. Gohin, p. 148); 1610
stances « poème composé de plusieurs stances » (P.
de Deimier,
L'Ac. de l'art poét., p. 19).
B. 1. 1555
stance « situation, position » (Fr.
de Rabutin,
Commentaires, V, 18 v
ods H.
Estienne,
Deux dialogues du nouv. lang. françois italianizé, éd. P.-M. Smith, p. 35, note 2); 1578 « demeure, séjour » (H.
Estienne,
op. cit., p. 35: je fay ma
stance en la cour) − 1611,
Cotgr.;
2. 1905 « vaste salle décorée » [au Vatican] (
France,
Pierre bl., 1905, p. 162). Empr. à l'ital.
stanza, att. au sens A dep. 1525 (
Bembbo ds
Tomm.-
Bell.), « chanson » dep. le
xives. (d'apr.
DEI), « demeure, chambre » (
id.), dér. de
stare « demeurer, habiter », aussi « s'arrêter ».