SPUME, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1256
spume marine « écume de mer » (
Régime du corps de Aldebrandin de Sienne, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 96, 32);
2. xiiie-
xives. [ms. Bibl. Bruges 536]
espume « écume, mousse provenant de l'ébullition d'un liquide » (
Alexandre Neckam,
De nominibus utensilium, éd. A. Scheler ds
Jahrbuch für rom. und engl. Lit. t. 7 1866, p. 61:
coclear magnum quo spuma [gl.
espume]
et ebulitio possint castigari);
3. xives. « larmes, chassie » (
Moamin, éd. H. Tjerneld, II, 13, 4 [
cf. aussi II, 15, 1-2]: De la
spume qe vient es euz [de l'oiseau]); 1872 méd. « salive écumeuse » (
Littré). Empr. au lat.
spuma « bave, écume ».