SPARTIATE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1590
la nation Spartiate, les Spartiates (
Montaigne,
Essais, I, 37, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 230); 1846 fig. « homme de mœurs austères, rigides » (
Balzac,
Cous. Bette, p. 395);
2. a) 1784 loc. adv.
à la Spartiate « d'une manière brève, laconique » (N.
Ruault,
Gazette d'un parisien sous la révolution, p. 47 ds
Trav. Ling. Litt. Strasbourg t. 20 n
o1, p. 184); 1844
id. « d'une manière rude, sévère » (
Balzac,
Modeste Mignon, p. 203);
b) 1830 adj.
rudesse spartiate « qui est austère, rigide comme les mœurs de Sparte » (
Sand,
Corresp., t. 1, p. 139); 1842 « relatif à la ville grecque de Sparte, à ses habitants » (
Ac. Compl.);
3. 1947 subst. fém. « sandale » (
Fallet,
loc. cit.). Empr. au lat.
Spartiates « habitant de Sparte », gr. Σ
π
α
ρ
τ
ι
α
́
τ
η
ς « de Sparte, Sparte ».