SOUPENTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1338
souspente « partie en saillie d'une maison » (
Actes norm. de la Chambre des comptes, éd. L. Delisle, p. 173); 1549
id. et
souspendue, soubpendue (
Est.).
B. 1. 1504 « pièce de charpente servant pour la construction d'une cheminée » (
Comptes du Château de Gaillon, éd. A. Deville, p. 141: pour avoir fait une
soubzpente et anchevestrure pour chevrons et coyaulx de la cheminée); 1676 « bande de fer maintenant le manteau d'une cheminée » (
Félibien);
2. 1690 « courroie servant à soutenir le corps d'un carrosse » (
Fur.);
cf. 1694 (
La Bruyère, Caractères, De la ville, 15 ds
Œuvres, éd. J. Benda, Paris, 1962, p. 211);
3. 1765
sous-pente « bandes entrecroisées servant à maintenir un cheval dans le travail » (
Encyclop. t. 15, p. 419b).
C. 1621 « réduit pratiqué dans la hauteur d'une pièce » (
C. Oudin, Seconde partie du Thresor des 2 lang. esp. et fr., Paris, P. Bilaine,
s.v. soupendue, soupente: sopalco [entresuelo]). Issu du verbe
so(u)spendre, suspendre*, d'apr.
pente*; au sens B 2,
cf. 1576
surpante [d'un char],
R. Belleau, Amours et Nouveaux eschanges des pierres precieuses, l'Amethyste ds
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 171).