SOTTISIER, -IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1657-59 « celui qui fait ou dit des sottises » (
Tallemant des Réaux,
Historiettes, éd. G. Mongrédien, t. 2, p. 175: les aliziers font les alizes, et les
sottisiers font les sottises);
2. a) 1666 « recueil de sottises » (
Furetière,
Roman bourgeois ds
Romanciers du XVIIes., éd. A. Adam, p. 1084: Le Grand
sottisier de France, ou le dénombrement des sottises qui se font en ce vaste royaume); 1935 « recueil de sottises, de bévues commises par des écrivains, par des orateurs » (
Ac.);
b) av. 1686 « recueil de bons mots, de vaudevilles, de chansons, etc. » (
Chapelle ds
Trév. 1752);
3. 1783 adj. (L.-S.
Mercier,
Tabl. Paris, t. 7, p. 282: disputes criardes, bavardes et
sottisieres). Dér. de
sottise*; suff.
-ier*.