SORITE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1558 log.
sorite (d'apr.
Bl.-
W.1-5); 1765
id. (
Encyclop. t. 15). Empr. au lat. class.
sorites «
id. », du gr. σ
ω
ρ
ε
ι
́
τ
η
ς « sophisme fondé sur une accumulation de prémisses », lui-même dér. de σ
ω
ρ
ο
́
ς « tas », fin
xvies., P.
Le Loyer,
Hist. des spectres, I, 53, éd. de 1586 ds
Gdf. Compl. utilise
sorites qu'il considère comme un mot gr.: gradation et accumulation de syllogismes que les Grecs appellent
sorites;
cf. aussi en 1613 (
César de Nostredame,
Hist. de Provence ds
Delb. Notes mss: la deduction que les logiciens appellent
sorites).