SOLLICITEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1347 « celui qui prend soin des affaires d'autrui (dans un procès) » (Arch. JJ 74, f
o7 r
ods
Gdf.);
b) 1627 fig. (
Balzac, Liv. VI, lett. 6 ds
Littré: Si mon livre est bon, il sera mon
solliciteur auprès de vous);
2. a) 1572 « celui qui sollicite une faveur » (E.
Charrière,
Négociations de la France dans le Levant, t. 3, p. 284);
b) 1817 en partic. (
Staël,
Consid. Révol. fr., t. 2, p. 219:
solliciteurs demandant de l'argent et des places au gouvernement). Dér. de
solliciter*; suff.
-eur2*. L'évol. sém. de
solliciteur a été parallèle à celle de
solliciter*, le mot ayant été bien empl. aux
xve-
xvies. aux sens de « défenseur, protecteur », « celui qui stimule » et comme adj. « soigneux de, attentif à », v.
Gdf. et
Hug.