SOBREMENT, adv.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiies. « avec modération, sans commettre d'excès d'aucune sorte » (
Sermons de St Bernard, 72, 24 ds T.-L.);
ca 1223 spéc. « sans commettre d'excès de table » (
Gautier de Coinci, Miracles, éd. V. Fr. Koenig, 1
Mir. 36, 235, t. 3, p. 69);
2. déb.
xives. « en gardant la mesure »
savoir sobrement (
Jean Chapuis, Trésor, 434 ds
Rose, éd. Méon, t. 3, p. 348);
ca 1393 « avec retenue, discretion »
sobrement parler (
Ménagier, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, I, III, p. 44, 26). Dér. de
sobre*; suff.
-ment2*.