SITUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Part. passé déb. du
xives. [ms.]
sittué « placé, posé en un certain endroit par rapport à l'exposition, à l'aspect, au voisinage, etc. » (doc. ds
Roisin, Coutumes de Lille, éd. Brun-Lavainne, p. 222);
2. trans.
a) 1565 [éd.] « placer par la pensée en un lieu » (
Calvin, Sermons, Genève, J. Durant, p. 151);
b) 1681 « mettre effectivement ou par la pensée à une certaine place dans un ensemble, une hiérarchie, à un certain point de la durée » (
Bossuet, Disc. sur l'hist. univ., p. 3);
3. réfl.
a) 1704 « se donner une certaine attitude » (
Id., De la connaissance de Dieu et de soi-même, p. 80);
b) α) 1709 « se placer, se mettre en un certain lieu (d'une personne) » (
Regnard, La Provençale, p. 287);
β) 1952 « s'insérer dans un ensemble » (
M. Crozier, in les
Temps mod., n
o76, févr. 1512 ds
Quem. DDL);
c) 1823 « être placé en un certain lieu » (
Boiste). Empr. au lat. médiév.
situare « placer en un lieu, établir, assigner », dér. du lat. class.
situs « situation ».